Les avocats participent activement à la reprise économique
de la Nouvelle-Orléans
Le proverbe « Thank God for Mississippi » appartient désormais au passé de la Nouvelle-Orléans. Coincée économiquement entre Houston et Atlanta, et dévastée par l’ouragan Katrina, il y a maintenant sept ans, la ville renaît de ses cendres.
« Katrina a permis aux citoyens de s’unifier et de reprendre leur ville en main », s’accordent à dire de nombreux habitants. Les politiques montrés du doigt à cause de leur mauvaise gestion de la crise, ont fait place aux start-up, aux entrepreneurs et aux avocats qui profitent de cet « esprit pionner » de reconstruction. « Quelques mois après le passage de l’ouragan, nos clients nous ont demandé d’être à l’écoute des nouveaux marchés et chantiers. Nous avions le choix entre poursuivre en justice les responsables de cette catastrophe, ou tourner la page et aller de l’avant », explique Edgar D. Gankendorff, associé fondateur du cabinet Provosty & Gankendorff LLP. Un autre avocat d’affaires, Gabriel Matthews, confirme :
« Nos premiers dossiers ont concerné les assurances et les poursuites nécessaires. Désormais, ce sont des jeunes entrepreneurs qui viennent nous demander conseils ».
Devenue zone d’attraction des investissements étrangers, c’est-à-dire que le département d’immigration fédérale facilite l’obtention de visas EB5 aux étrangers souhaitant investir dans une société américaine et créer des emplois, la Nouvelle-Orléans dispose des meilleurs crédits fiscaux des Etats-Unis. Air Liquide, Sodexho, ou bien encore Airbus dans l’Alabama ont su saisir l’opportunité de s’implanter durablement. Cet argument ne séduit pas que des investisseurs étrangers ; nombre de sociétés américaines préfèrent la Louisiane aux autres états. C’est le cas par exemple de GameLoft, nouveau leader des jeux téléchargeables pour mobiles, déjà implantée à New-York et San Francisco. Le cachet historique de la ville, et un tourisme en pleine expansion, font le reste. « Immédiatement après Katrina, la priorité de la mairie a été le tourisme, industrie suffisante pour que la ville survive. Le système éducatif public a ensuite commencé à être restructuré afin d’encourager la jeunesse. Aujourd’hui nous misons sur les industries du futur, telles que la recherche médicale et les médias digitaux. », détaille Julien Meyer, avocat pour la ville. De nombreux projets immobiliers (hôpital, centre commercial, etc.) sont à l’étude pour continuer à venir en aide à l’est de la ville où se trouvent les quartiers les plus touchés par l’ouragan Katrina. « Nous avons très vite remarqué des changements aussi bien dans notre quartier, les parcs et les rues ont été rénovés par exemple, que dans notre vie quotidienne. » affirme Melody Matthews, habitante de longue date.
C’est ainsi qu’en 2012, selon le quotidien financier Wall Street Journal, la Nouvelle-Orléans est la 33ème ville du pays la plus attractive pour les nouveaux entrepreneurs (sur 102). Enfin, selon Eric Belin, président de la chambre de commerce franco-américaine de la Nouvelle-Orléans et avocat au barreau de Louisiane, la croissance n’en est qu’à ses débuts : « Aujourd’hui nous ne sommes plus au stade de la reconstruction, l’économie a réellement redémarré et ce jusqu’à l’année 2015 minimum».
La ville s’apprête à devenir un nouvel eldorado, avec la promesse faite à ses habitants d’une qualité de vie à l’européenne.
Article publié sur le site du quotidien en ligne Actuel Avocat dans l'édition du 19 décembre 2012.
« Katrina a permis aux citoyens de s’unifier et de reprendre leur ville en main », s’accordent à dire de nombreux habitants. Les politiques montrés du doigt à cause de leur mauvaise gestion de la crise, ont fait place aux start-up, aux entrepreneurs et aux avocats qui profitent de cet « esprit pionner » de reconstruction. « Quelques mois après le passage de l’ouragan, nos clients nous ont demandé d’être à l’écoute des nouveaux marchés et chantiers. Nous avions le choix entre poursuivre en justice les responsables de cette catastrophe, ou tourner la page et aller de l’avant », explique Edgar D. Gankendorff, associé fondateur du cabinet Provosty & Gankendorff LLP. Un autre avocat d’affaires, Gabriel Matthews, confirme :
« Nos premiers dossiers ont concerné les assurances et les poursuites nécessaires. Désormais, ce sont des jeunes entrepreneurs qui viennent nous demander conseils ».
Devenue zone d’attraction des investissements étrangers, c’est-à-dire que le département d’immigration fédérale facilite l’obtention de visas EB5 aux étrangers souhaitant investir dans une société américaine et créer des emplois, la Nouvelle-Orléans dispose des meilleurs crédits fiscaux des Etats-Unis. Air Liquide, Sodexho, ou bien encore Airbus dans l’Alabama ont su saisir l’opportunité de s’implanter durablement. Cet argument ne séduit pas que des investisseurs étrangers ; nombre de sociétés américaines préfèrent la Louisiane aux autres états. C’est le cas par exemple de GameLoft, nouveau leader des jeux téléchargeables pour mobiles, déjà implantée à New-York et San Francisco. Le cachet historique de la ville, et un tourisme en pleine expansion, font le reste. « Immédiatement après Katrina, la priorité de la mairie a été le tourisme, industrie suffisante pour que la ville survive. Le système éducatif public a ensuite commencé à être restructuré afin d’encourager la jeunesse. Aujourd’hui nous misons sur les industries du futur, telles que la recherche médicale et les médias digitaux. », détaille Julien Meyer, avocat pour la ville. De nombreux projets immobiliers (hôpital, centre commercial, etc.) sont à l’étude pour continuer à venir en aide à l’est de la ville où se trouvent les quartiers les plus touchés par l’ouragan Katrina. « Nous avons très vite remarqué des changements aussi bien dans notre quartier, les parcs et les rues ont été rénovés par exemple, que dans notre vie quotidienne. » affirme Melody Matthews, habitante de longue date.
C’est ainsi qu’en 2012, selon le quotidien financier Wall Street Journal, la Nouvelle-Orléans est la 33ème ville du pays la plus attractive pour les nouveaux entrepreneurs (sur 102). Enfin, selon Eric Belin, président de la chambre de commerce franco-américaine de la Nouvelle-Orléans et avocat au barreau de Louisiane, la croissance n’en est qu’à ses débuts : « Aujourd’hui nous ne sommes plus au stade de la reconstruction, l’économie a réellement redémarré et ce jusqu’à l’année 2015 minimum».
La ville s’apprête à devenir un nouvel eldorado, avec la promesse faite à ses habitants d’une qualité de vie à l’européenne.
Article publié sur le site du quotidien en ligne Actuel Avocat dans l'édition du 19 décembre 2012.